Petits ports de charme
En Estérel Côte d’Azur, laissez-vous enchanter par la beauté intemporelle de ses ports pittoresques. Entre les majestueux navires des grands ports de plaisance comme Santa Lucia à Saint-Raphaël ou Port-Fréjus, découvrez des joyaux cachés, des cabanes colorées et des embarcations traditionnelles qui incarnent l'âme authentique de notre destination !
Port du PoussaÏ
Comme le souligne un pêcheur local : "Ici, on est comme le mérou au fond de son trou, paisible..." Au pied du sémaphore du Dramont, face à l'île d'Or, pêcheurs et plaisanciers se sentent bien au Port du Poussaï. En 1864, les carrières du Dramont commencent à exploiter le porphyre pour en faire des pavés, rendant l'eau trouble et raréfiant les poissons. L'indignation des pêcheurs mène à la redéfinition du domaine maritime et à la construction d'un abri dans l'anse du Poussaï entre 1895 et 1909. Entièrement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, le port est reconstruit en 1947 et compte aujourd'hui presque 90 anneaux de 5,20 à 6 mètres, protégés par une digue.
À savoir : en longeant le sentier du littoral, on rejoint en quelques minutes la plage du Débarquement, où 20 000 GI's (soldats américains) ont débarqué le 15 août 1944.
Port d'Agay
Il est pittoresque avec ses cabines de pêcheurs colorées et ses pointus traditionnels amarrés, rappelant les petits ports antillais. Au cœur de la baie d'Agay, sur la côte ouest, le port de la chapelle offre une vue magnifique sur les roches rouges de l'Estérel. La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur a été construite en 1947. Le quai sud, créé au début du XXe siècle, a été prolongé par une jetée en 1954. Aujourd'hui, le port compte cinq appontements.
À savoir : le port d'Agay se distingue par ses couleurs vives orange et blanche. Amarré au port, le bateau à fond de verre Nemo offre une superbe promenade sous-marine.
Port de Boulouris
Le long du sentier des douaniers, entre Saint-Raphaël et le Cap Dramont, se trouve le petit port de Boulouris, offrant un refuge charmant et protégé du vent. Ce port accueille environ soixante bateaux de moins de dix mètres. Aussi connu sous le nom de port de Toukan, il remonte au début du XXe siècle, lorsque qu'un quai privé a été construit dans l'anse de Boulouris. En 1968, une jetée coudée et deux appontements ont été ajoutés, suivis par la construction d'un nouveau quai.
À savoir : pour profiter pleinement du cadre, installez-vous aux terrasses du Bistrot Loude ou de l'Étoile. Vous y trouverez non seulement une vue agréable, mais également des plats délicieux.
Port de Saint-Aygulf
Composé d'un bassin d'un hectare protégé par deux digues d'enrochement, le port de Saint-Aygulf est situé près des étangs de Villepey et offre plus de 230 places. Jusqu'en 1880, le quartier littoral de Saint-Aygulf était habité par quelques familles de pêcheurs, de corailleurs et d'agriculteurs. En 1931, l'ouverture de la route littorale reliant Saint-Aygulf à Fréjus a favorisé le développement de ce quartier. Un premier port abri a été construit en 1970, avec un quai protégeant les mises à l'eau. Une première digue a été érigée en 1961, et depuis, le port n'a cessé de s'agrandir et de se renforcer.
À savoir : pour ceux en quête de fun et d'adrénaline, le port de Saint-Aygulf abrite de même une base nautique multi-activités : jet-ski, wakeboard, ski nautique, bouées tractées, parachute ascensionnel.
Port Ferréol
Aujourd'hui, le petit port des Issambres peut accueillir 130 postes. Dans les années 1950, cette jolie calanque n'était qu'un abri naturel pour quelques bateaux de pêcheurs. Les premiers aménagements du port Ferréol datent des années 1960, avec la construction de la digue, des appontements et de quais conséquents. Engagé dans la protection de l'environnement, le port Ferréol est en passe d'obtenir sa certification "Port Propre". Le maître du port organise un ramassage de déchets tous les ans. Deux événements festifs rassemblent les plaisanciers : une grande soupe de poissons en juillet et la fête du port en août.
À savoir : dans une anse naturelle à proximité du port, un vivier gallo-romain à poissons frais a été creusé dans la roche. Il dépendait d'une villa située à un kilomètre de là. Les Romains étaient très friands des produits de la mer, notamment les murènes et les muges.